Mais “Who Killed The Zutons” ? Leur premier album qui a raflé un Mercury, conquérant silencieusement 600 000 paires d’oreilles avec pour seul plan marketing, le bouche-à-oreille, Les Zutons, comme leur mentors de The Coral sont restés en périphérie de la hype de l’époque en restant dans le son 1960’s.
Et bien peu à changé depuis. En étant un groupe de rock restant à l’essentiel, les Zutons garde leur aspect lisse et carré. Ce qui garde le groupe si spécial sont les paroles de David McCabe’s qu’il crache avec un mélange de franchise emotionnelle et du rythme bien pensé. Arrangé avec simplicité pour en faire ressortir le meilleur.
Comme souvent à Liverpool, il y plus qu’une touche d’amour, notamment avec le saxophone d’Abi Harding qui donne aux morceaux une profondeur “jazzy” et rendant ainsi une tournure beaucoup plus pop. Le premier single, “Why Won’t You Give Me Your Love?” sonne très Glam, rappellant même le “Tiger Feet” de Mud.
Mais ses paroles montrent comment McCabe pique ses morceaux avec plusieurs références à la paranoïa et autres états de démance.“You’ve Got A Friend In Me” révèle l’aspect le plus pervers d’un duo pop depuis The Beautiful South avec “You Keep It All In”, jusqu’à ce que le duo se révèle entièrement dans leur déséspoir.
“Someone Watching Over Me” qui pioche à travers les cauchemars d’un homme pris par la solitude sur des accords de piano descendant, est dupé par “I Know I’ll Never Leave” dans laquelle le chanteur est enfermé dans un appartement ghetto…et comme dans la plupart des chansons de l’album, ce n’est qu’une fable folle construite sur un souffrance intérieure.
Les Zutons semble être capable de faire de la musique fabuleuse, mais ils restent sur leur garde et devrait plutôt se lâcher.
(Par Nick Hasted @ Uncut.co.uk, traduit par Sodwee pour The Sparks)